Catégorie: "culture mathématique"

12.03.09

  13:40:46, Catégories: Sésamath, TICE, Calculatice, culture mathématique

Nous avons déjà plusieurs fois parlé du projet Calculatice dans ce blog.
Il s'agit d'une démarche commune et oh combien féconde initiée conjointement par l'Inspection d'Académie du Nord et l'association Sésamath. Je peux personnellement témoigner du plaisir qu'il y a à faire partie d'une telle équipe où se cotoient inspecteurs, professeurs des écoles, professeurs de Maths, conseillers pédagogiques, conseillers TICE : que du bonheur !

Ce projet a deux facettes plus importantes. D'abord une face rallye :
Les rallyes 2007 et 2008 ont été des réussites. Réservés en primeur aux élèves du Nord, ils sont ensuite mis à disposition sur le site de Calculatice pour qui veut y jouer !
A la faveur de ces rallyes, s'est constitué progressivement tout un réservoir d'exercices qui ont été « aléatoirisés » par leurs développeurs. Ainsi, en plus des rallyes, le site Calculatice offre une grande panoplie d'exercices aléatoires pour s'entraîner et surtout se faire plaisir en calcul mental.

Enfin, cerise sur le gâteau, les exercices paramétrables seront intégrés prochainement à l'interface de Labomep, permettant aux enseignants de construire leurs propres séances et à terme de monter leurs propres rallyes. Toutes ces possibilités montrent une nouvelle fois la richesse du partenariat ainsi créé.

En attendant, les élèves et collégiens (du CE2 à la 6e) du Nord peuvent encore s'inscrire au rallye 2009 qui, pour la première fois, aura deux volets distincts : un rallye CE2/CM1 et un autre CM2/6e.
Et pour tous les autres, le rallye 2009 sera également mis en ligne et accessible par tous à l'issue des épreuves. Un seul mot, MERCI !

sebastien.hache@sesamath.net

04.02.09

Très tôt dans son existence, Sésamath s'est intéressée aux liens possibles avec la recherche et plus précisément avec la didactique des Mathématiques. Dès le départ, les chercheurs du domaine ont pris leur place dans MathemaTICE, la revue de Sesamath.

Cet intérêt est peut-être dû à une certaine conjonction de personnes ou de circonstances. Peut-être aussi est-il plus profond : il y a dans la démarche très empirique de Sésamath quelque chose qui évidemment se cherche. L'évolution de Sésamath est une succession d'actions puis de réfléxions sur ces actions amenant des ajustements, des corrections ou de nouvelles actions. Beaucoup de ceux qui critiquent l'association, soit critiquent justement cette façon de procéder (il y a une sorte d'autorité intellectuelle qui veut qu'on ne doive exhiber que ce qui est sûr et déjà fortement validé) soit ne voient pas les phases de réflexion entre les phases d'actions. Il faut dire aussi que tout cela se faisant à un rythme effréné, Sésamath est clairement un processus qui s'auto-alimente en permanence et que les boucles de rétraoaction sont très courtes et parfois même complètement implicites.
Depuis maintenant 2 ans, les liens de Sésamath avec la recherche sont en train de se structurer. Cette structuration trouve son origine à la fois dans une volonté réciproque mais aussi dans le fait que Sésamath est devenu en quelques années une sorte de phénomène.
Quels sont les différentes interactions qui sont en train de se mettre en place ?

1) Sésamath comme objet de recherche.

Sésamath a indéniablement des points de ressemblance et des particularismes en comparaison d'autres communautés du libre comme Wikipedia par exemple. Par rapport également à d'autres associations d'enseignants. En cela, Sésamath elle-même, son fonctionnement, son historique, son mode et impact économique... est un objet potentiel d'études. Un objet à regarder sous plusieurs angles simultanément : sciences de l'éducation, sociologie et économie. En particulier le côté "mathématiques" de Sésamath a ici une importance toute relative. Sésamath est avant tout étudié en tant que communauté de personnes (en l'occurence ici une association) en interaction avec son milieu. Une telle recherche a été lancée. Nous aurons l'occasion d'en reparler ultérieurement. Pour Sésamath, l'intérêt est colossal : mieux se connaître pour mieux se comprendre et augmenter considérablement sa capacité à se réfléchir.

2) Sésamath comme outil pour la recherche.

Lors du colloque Didirem, c'est un aspect que Michèle Artigue a souligné. Jusqu'à maintenant, les recherches en didactique des Mathématiques concernaient essentiellement des milieux restreints : une classe, plusieurs classes... mais rarement à l'échelle de plusieurs milliers de professeurs ou élèves. De par sa structure et le le levier Internet, Sésamath est un lieu idéal pour de telles recherches à l'échelle Macro. Les élèves inscrits à la version réseau de Mathenpoche se comptent en centaines de milliers... et un espace comme Sésaprof, avec plus de 5 500 profs inscrits actuellement, est un lieu propice à ce genre d'études.
Si Sésamath cherche à mieux comprendre comment fonctionnent les échanges, comment les utilisateurs utilisent (ou pas) les ressources mises à leur disposition... il est évident qu'un appui méthodologique externe est une chance pour l'association et un nouveau levier d'amélioration.

3) Sésamath comme vecteur pour la recherche.

C'est encore un autre aspect, cette fois-ci directement liée à l'audience de Sésamath (réelle, potentielle ou présumée). On peut penser qu'actuellement beaucoup d'études et de recherches, amenant parfois à la réalisation d'ingénieries sous diverses formes (et donc d'outils), restent peu ou pas connues, ne bénéficiant d'aucun relais de diffusion (ou de relais faibles). A ce stade, Sésamath peut relayer l'information et même co-diffuser des outils. Son intérêt est lié à son objet "les mathématiques pour tous", mais plus profondément encore à une volonté de ne pas simplement créer des outils mais aussi et surtout de créer de la réflexion autour de ces outils et de la réflexion tout court.

En conclusion.
Je pense que les liens entre Sésamath et la recherche vont nécessairement s'amplifier, d'abord et avant tout car les intérêts sont réciproques et les objectifs convergents.
La distinction que j'ai faite ci-dessus est largement artificielle, car les trois aspects sont souvent étroitement liés et se renforcent mutuellement. Ceci dit, cette schématisation permet peut-être de mieux voir les enjeux.

sebastien.hache@sesamath.net

31.01.09

Après la Suisse, puis la Tunisie, nous changeons encore de continent dans notre tour du monde de l'enseignement des Mathématiques. Europe, Afrique, et maintenant l'Amérique du Sud et plus précisément l'Argentine. Si vous voulez vous aussi témoigner, n'hésitez pas à nous joindre (sebastien.hache@sesamath.net).
Ce sera pour nous une chance et un plaisir !
Merci beaucoup à Marta Garcia et à Lorena C Nuñez pour ce témoignage très intéressant !

Caractéristiques du système éducatif argentin
En Argentine l’enseignement obligatoire commence à 5 ans, en maternelle. Ensuite il y a 6 ans d’école primaire et 6 ans d’enseignement secondaire, dont les 3 derniéres années offrent quatre modalités dominantes : Sciences Naturelles, Économie et Gestion des Organisations, Art & Design et Humanités. Durant les 6 années de l’enseignement secondaire, on enseigne 4 heures de Maths – chaque heure de 60 minutes – jusqu’à la cinquième année, et 2 heures de 60 min chacune en sixième.

Les programmes des différentes modalités sont différents, mais en Argentine on n’a pas d’examen de type BAC, et tous les élèves qui réussissent le collège secondaire peuvent entrer dans n’importe quelle université (où la plupart d’entre eux échouent aux examens de Maths ou s'y préparent en payant des cours dans des instituts privés).

Le parcours curriculaire dans la Province de Buenos Aires, et aussi dans la ville de Buenos Aires, présente une claire influence de la didactique Française. Dans les Instituts de formation des enseignants, les noms de Guy Brousseau, d'Yves Chevallard, de Marie-Jeanne Perrin, de Régine Douady, de Roland Charnay (entre autres), sont toujours mentionnés, et leurs livres traduits en Espagnol font partie de la formation enseignante des maîtres d’école et des professeurs.

En Argentine, l’enseignement est décentralisé. Dans la décade néo-libérale des années 90, l’État National s’est défait de toutes ses écoles de tous niveaux. Elles sont passées sous la responsabilité des États Provinciaux ou des villes où elles étaient établies.

Aujourd’hui, on a un Ministère National de l’Éducation, mais sans écoles. La Loi Nationale de l’Éducation, issue de cette même décade, donne l’autonomie institutionnelle aux établissements scolaires. Cette organisation provoque des différences, parfois importantes, entre les contenus et les compétences développés dans des écoles même géographiquement proches et dans la même juridiction.

Situation des professeurs de Mathématiques
Les professeurs de Maths cherchent toujours à se perfectionner, à découvrir de nouvelles bibliographies, à suivre des cours de formation continue, mais ils rencontrent des difficultés considérables : pour gagner sa vie, un professeur doit travailler dans trois institutions (ou davantage), pas nécessairement géographiquement proches, avec une charge horaire de 30 à 40 heures par semaine! L'indispensable temps de concertation des enseignants n'est pas rémunéré par les institutions. Il n'y a pas de conseillers pédagogiques pour aider les enseignants, rien qui ressemble à un IPR de mathématiques. Ajoutons à cette situation le contexte général de tout le pays, caractérisé par des parents sans emploi (au chômage), des familles pauvres ou en-dessous de la limite de pauvreté, des mineurs délinquants, des personnes dépendantes ou en situation d’abandon, ... La tâche enseignante dans les écoles ou les collèges publics est très difficile. Malgré ces conditions, les profs font en général d’énormes efforts pour réaliser un bon travail, parfois même en utilisant leurs propres ressources pour satisfaire les nécessités élémentaires de leurs élèves...

On ne peut pas espérer une bonne éducation dans ce contexte, on ne peut pas exiger grand'chose des élèves dans cette situation. Les niveaux d’enseignement sont de plus en plus bas.
Mais il y a des exceptions : le Collège National de Buenos Aires qui dépend de l’Université de Buenos Aires est gratuit, public et c’est un des meilleurs lycées de l’Argentine!

En général, aujourd’hui en Argentine, les familles qui le peuvent préfèrent payer un enseignement privé à leurs enfants.

Mon expérience personnelle
Je travaille depuis plus de 30 ans dans un établissement privé d’éducation secondaire de la congrégation “Servantes de Marie d’Anglet”, avec des élèves appartenant à des familles de classe moyenne–basse, à Monte Grande. Heureusement les élèves respectent les enseignants qui peuvent donner des cours dans une bonne ambiance, et même exiger du travail personnel et une bonne performance générale.

On est cinq profs de maths pour à peu près 500 élèves du niveau secondaire.
Dans ma situation particulière, j’ai quatre cours, dont deux de 5ème et deux de 6ème du secondaire, chacun avec quatre heures de soixante minutes.
Dans cet établissement, comme dans presque tous les cas, il y a une unique salle d’informatique, qui est utilisée par tous les niveaux d’enseignement pour l'“Informatique” : c’est pourquoi cette salle est toujours occupée. Les TICE ne sont pas répandues en Argentine dans l’enseignement des maths : les établissements scolaires ne sont pas équipés et nous, les enseignants, ne savons pas utiliser les TICE.

Je dispose d’un vidéo-projecteur avec lequel je montre quelques concepts, des vidéos, des figures dynamiques avec GeoGebra, mais toujours à titre démonstratif.
Le fait de partager des expériences sur les TICE est très important dans notre environnement, puisque les conditions pour que cette modalité puisse être diffusée chez nous ne sont pas réalisées.

Comment enseignons-nous les Maths?
Parfois, et chaque fois qu’il est possible, on propose un problème où les connaissances disponibles ne suffissent pas, un problème qui montre une nécessité d’apprendre un nouveau concept ou de connaître une autre stratégie ou méthode de résolution. Une fois ce point atteint, on développe le concept dans la classe et ensuite on donne aux élèves un guide de travaux pour être développés en classe et à la maison. On utilise le tableau noir traditionnel, avec les craies ou les feutres.
En termes généraux, les profs de maths ne se servent pas de livre pour les élèves dans les cours, pour plusieurs raisons:
-La plupart des élèves ne peuvent pas les acquérir.
-Généralement, ils ne s’adaptent pas au plan du professeur.
-Les élèves ont des difficultés à lire et à interpréter n’importe quel texte, plus encore s’il s’agit d’un langage spécial comme est celui des mathématiques.

Actuellement, une réforme des programmes courants de mathématiques est à l'étude. Jusqu’à présent, on n’a que les nouveaux programmes des trois premières années du secondaire. Nous supposons que l’enseignement de la géométrie et des démonstrations sera prévue, du fait qu’ils sont absents dans nos programmes de base.

La présentation qui précède a été développée par deux professeurs de maths : Marta S García, ayant plus de 30 ans d’expérience dans des collèges privés et des instituts d´Etat pour la formation de futurs professeurs, avec la collaboration de Lorena C Nuñez, une jeune professeur, ayant de l’expérience dans des collèges secondaires publics de quelques zones sensibles de Monte Grande, un village situé à 30 km au sud de la ville de Buenos Aires. Elle a aussi de l’expérience dans formation des futurs professeurs.

24.01.09

  10:12:46, Catégories: culture mathématique

Images des mathématiques

Le journal du CNRS Images des mathématiques se mue en site Web de même nom accueillant un ensemble d'articles sur les mathématiques pour un public cultivé. Comme l'indique le sous-titre du site, les mots y sont au-moins aussi important que les images...

Les responsables du site précisent : Images des Mathématiques a pour but de présenter la recherche mathématique — en particulier française — et ses métiers, à l’extérieur de la communauté scientifique. Tous les articles sont écrits par des personnes pratiquant la recherche en mathématiques, mais aucun article n’est écrit à leur intention. On espère ainsi montrer les aspects mathématiques de la recherche contemporaine, bien sûr, mais aussi ses aspects historiques, culturels et sociologiques.
Le site est placé sous la direction d'Etienne Ghys, un des auteurs du film à succès Dimensions : une promenade mathématique.

Les textes publiés hésitent entre billets de blogs et articles plus largement développés.
Mathématiciens et finance (de Jean-Pierre Kahane) entre dans la première catégorie. Un commentaire acide en conteste d'ailleurs le contenu...
Les tresses : de la topologie à la cryptographie constitue un article de fond tout en évitant les développements trop techniques (ce type d'article est classé, comme au ski, sous la rubrique « Piste bleue » ou « piste rouge » selon la difficulté).
La rencontre avec Wendelin Werner est réalisée sous la forme d'une interview vidéo.

Biographies et dossiers complètent un ensemble riche, dense, varié et plaisant.

Ce site ambitieux sera à terme une vaste base de données de textes et d'images de culture scientifique pour les enseignants et leurs classes.

gkuntz@sesamath.net

19.01.09

  09:14:23, Catégories: culture mathématique

Je suppose que vous avez deviné que ce n'est pas de la vidéo ci-dessus dont je veux vous parler... Celle-ci est distrayante, mais la suivante est largement plus riche, mathématiquement parlant.

Canal-u est une vidéothèque en ligne, accessible gratuitement, proposant des conférences, cours, documentaires universitaires. C'est un projet de la communauté universitaire piloté par la SDTICE.
En mathématiques, plusieurs dizaines de vidéos sont proposées, de quoi parfaire sa culture et nous remettre en mémoire quelques notions.
J'en ai retenu une qui me semble utilisable avec des élèves de lycée, voire des collégiens motivés. Elle concerne le nombre pi et a pour cadre la salle éponyme du Palais de la Découverte.
Je vous laisse la découvrir sur le site de canal-u.

noel.debarle@sesamath.net

13.01.09

L’aventure Mathador, en quelques mots, est une tentative de rapprochement entre trois mondes : les nombres, l’école et le jeu … En résumé, Mathador a deux vies : dans et en-dehors de l’école, et c’est, je crois, important de créer des images mathématiques attractives qui puissent tisser des liens entre l’école et la vie réelle. Le jeu et d’autres outils comme par exemple Mathenpoche, ont cette qualité. Dès qu’un élève est capable, de lui-même, de pratiquer des mathématiques en dehors du cadre scolaire, c’est un petit bout supplémentaire de l’image des mathématiques austères qui se brise. Créer les conditions d’un véritable apprentissage des mathématiques sans oublier le plaisir, voilà ce dont le jeu est capable. La question de l’intérêt et de l’utilité pédagogique du jeu ne se pose (presque ?) plus, il s’adresse à tous, mais il y a un piège pour l’enseignant : la pratique dans la classe pose un problème lié à l’image du jeu. Cette dernière est biaisée : jeu = plaisir donc pas du travail, c’est faux mais culturellement solidement installé dans la tête de nos élèves et cela induit une posture de l’élève et du groupe-classe pas toujours facile à gérer pour l’enseignant. Bien que cette image change, l’antinomie entre prendre du plaisir en jouant et apprendre, est encore forte. Mathador essaye de contribuer à cette dynamique de changement.


Comment fabriquer 95 avec 2 ; 2 ; 6 ; 7 et 13 ? En essayant d'avoir le maximum de points (+ 1 pt, - 2 pts, x 1 pt et : 3 pts).

Dans le cadre de la classe, j’utilise presque exclusivement une variante de Mathador car le jeu complet avec plateau et carte-énigmes est difficile à utiliser avec 25 à 30 élèves, à réserver plutôt pour le club jeux maths. La pratique de Mathador avec une classe tourne autour de deux axes :
- Régulièrement à la fin du cours de mathématiques, un élève lance les 7 dés du jeu, j’écris les nombres au tableau (Présentation en photos) et c’est parti pour quelques minutes de gymnastique neuronale. Les élèves ont pour consigne d’écrire leurs calculs avec éventuellement l’écriture complète en ligne.
- Autre utilisation : dans la salle multimédia avec la version de la Variante en ligne sur le site Mathador (la règle et le jeu). Les élèves, un ou deux par poste, jouent une ou deux parties. J’ai pour habitude de finir une séquence d’une heure de Mathenpoche par 10 à 15 minutes de jeu. Ces deux pratiques (les dés ou le jeu en ligne en salle multimédia) sont complémentaires. La première en classe permet de travailler le passage à l’écriture en ligne avec parenthèses et règles de priorité alors que le jeu en ligne développe davantage les automatismes, la consolidation des mécanismes opératoires et le côté défi en cherchant à obtenir le maximum de points. La version en ligne présente un autre avantage. Dans le cadre d’une utilisation régulière, c'est une façon de mesurer ses capacités en calcul mental et de suivre l’évolution de cette mesure. A l’échelle d’une année scolaire, c’est très intéressant et les progrès peuvent être parfois étonnants.
Quelques repères pour le jeu en ligne suite à une pratique de quelques années, c’est bien sûr approximatif et sans prétention :
En-dessous de 40 points : les neurones sont à stimuler, l'entraînement est indispensable !
Entre 40 et 70 points : bilan correct mais peut encore mieux faire !
Entre 70 et 100 points : on peut maintenant le dire, c'est bien !
Au-delà de 100 points : ca y est, vous êtes dans la cour des très bons !
Ces repères sont valables pour un niveau moyen de collège

Plaidoyer pour une pratique du calcul mental « à l’envers ».
Au-delà de l’aspect purement ludique, Mathador et tous les jeux basés sur le principe du « Compte est bon » (Trio, Multiplay...) développent et consolident les mécanismes en calcul mental, le sens des opérations et les ordres de grandeur. Ceci pour une raison très simple, l’élève a des choix numériques et opératoires à effectuer à la différence d’une pratique plus classique du calcul mental où l’élève doit appliquer une consigne. Ces deux pratiques du calcul mental « à l’endroit » et « à l’envers » me paraissent très complémentaires et à développer.
A vous de jouer et de faire jouer…

Eric Trouillot
eric.trouillot@wanadoo.fr

07.01.09

  08:27:02, Catégories: Sésamath, Libre, culture mathématique

Après une rencontre en Suisse avec Sébastien H, l'idée pour Maths à GoGo et ToKe'MaThS de se mettre au service de Sésamath a fini de faire son chemin...


En quelques mots, ces logiciels sont issus d'un travail avec des élèves en difficulté pour développer les réflexes de base et les automatismes classiques.
La notion de jouabilité et de motivation a été au coeur de mes développements ces 10 dernières années.


Désormais, les différents modules sont jouables en ligne ( http://www.matagogo.com et http://www.tokemaths.com ) et Maths à GoGo est libre.
Le développement de la partie 'jouer en ligne' est en cours.

Il est possible de faire évoluer les modules de Maths à GoGo (un simple fichier texte avec 200 questions / réponses minimum peut devenir un 'qiz'...)
Ces modules peuvent ensuite être utilisés en salle, permettent de générer des fiches papier ou peuvent servir en rétro-projection.


Tous ceux qui veulent aider au développement ou simplement utiliser ces nouveaux outils sont bienvenus...
...en attendant que Maths à GoGo et Sésamath ne fassent plus qu'un ?

Régis CALMANT
rcalmant@yahoo.fr

08.12.08

Le 3 Décembre, s'est tenu à Sion dans le canton du Valais en Suisse, le 7e HEP forum. L'HEP (Haute Ecole de Pédagogie) a en charge la formation des enseignants dans ce canton.
Se sont succédés de nombreux ateliers, puis une conférence de Jean-Luc Dorier et enfin une table ronde.
Pour Sésamath, j'ai pu animer un atelier présentant quelques réalisations de l'association et participer à la table ronde.

L'accueil a vraiment été très sympathique. Merci à tous les collègues suisses pour leur gentillesse et leur grande attention.
Cette question de la place des TICE dans l'enseignement des Mathématiques est une question récurrente, traitée souvent avec trop de passion. Personnellement, j'ai apprécié la tenue de cette journée, à la fois pour son grand pragmatisme mais aussi pour le respect dans les échanges et une vraie volonté de creuser les questions. C'était vraiment très intéressant !

Ce n'est pas la première fois que Sésamath parle de la Suisse dans son blog et ce ne sera sans doute pas la dernière, car il y a des pistes évidentes d'échange et de travail : assurément la mutualisation et le travail collaboratif sont encore plus efficaces s'ils se font à l'échelle internationale.
A noter également les deux articles venus de Suisse (Apprendre-en-ligne.net et Un bilan maths-MITIC dans le canton du Jura) dans le dernier numéro de Mathematice.

sebastien.hache@sesamath.net

06.11.08

  13:00:19, Catégories: culture mathématique

Le nombre 2009 est le 21è nombre entier naturel dont l’écriture décimale commence par 20 (20 ; 200 ; 201 ; ... ; 209 ; 2000, 2001 ; ... ; 2009). Quel est le 2010e nombre entier naturel dont l’écriture décimale commence par 2009 ?

Voilà le 11è énoncé des quarts de finales du 23è championnat des jeux mathématiques et logiques organisé par la FFJM.

Cet énoncé devra être cherché par les participants ayant au moins le niveau 6ème (française). Les huit premiers exercices sont en effet réservés aux élèves de primaire. Bien sûr, vous en trouverez des plus "costauds" dans la suite de l'épreuve.

On peut participer gratuitement à ces quarts de finale, soit directement en ligne sur le site de la FFJM, soit par voie postale. La date limite est le 31 décembre 2008.

Par contre, l'adhésion à la FFJM est indispensable pour participer aux demi-finales régionales qui auront lieu le 21 mars 2009.
Suivront les finales nationales le 16 mai 2009 et internationales fin août 2009.
Voir le règlement pour plus de détails.

Il est possible d'inscrire ses élèves. Notez cependant que la possibilité de passer la demi-finale dans son département dépend de la bonne volonté de correspondants. Il est donc possible que votre département en soit dépourvu, auquel cas, votre aide serait la bienvenue.

Bons jeux mathématiques.
noel.debarle@sesamath.net

26.10.08

  19:54:22, Catégories: culture mathématique

Parmi les différentes formes de mutualisation qui fleurissent ici et là sur le net, il en est une qui mérite d'être signalée ici : les blogs de maths.

Des collègues y notent quotidiennement, et ainsi partagent les découvertes concernant les mathématiques qu'ils ont pu faire en surfant sur internet. Cela peut être un site intéressant, une vidéo originale, une citation provocatrice ou percutante, la présentation d'un article ou d'un livre, l'annonce d'un évènement, l'évocation d'un mathématicien ou un simple clin d'oeil. Chaque jour reçoit, grâce à ces blogs, son lot de billets petits ou grands qui ensemble font vivre une certaine forme de culture mathématique. Le but n'est pas d'essayer de "faire passer" telle ou telle notion mathématique particulièrement délicate, il s'agit plutôt de construire un nouveau rapport aux mathématiques basé sur la beauté, la surprise, l'humour, mais aussi l'humanité ou le défi à relever.

Ce travail quotidien n'est pas encore vraiment reconnu, mais il mérite d'être salué. Alors citons quelques-uns de ces blogs qui ont déjà atteint une certaine maturité, c'est à dire plus d'un an : Le blog-notes mathématique du coyote depuis juillet 2005, les Inclassables mathématiques 2.0 depuis janvier 2006, Le blog mathématique d'ABC Maths depuis septembre 2006, Blog à maths depuis juin 2007. Avec une moyenne d'au moins un billet par jour et par blog, cela représente quelques milliers de billets.
Pour savoir ce qui motive ces collègues "mathonautes" qui s'adonnent à la "mathoscopie", je vous invite à lire ce billet "Des blogs de math : pour quoi faire ?" où le coyote retranscrit les réponses qu'il a obtenues en leur posant directement la question.

Les quatre blogs cités ne sont pas les seuls, le billet du coyote en recense une dizaine d'autres. Ce nombre n'est finalement pas encore très élevé mais il augmente régulièrement, et c'est une bonne chose.

Bruno K. de Blog à Maths

::

Mars 2024
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
 << <   > >>
Un regard sur l'enseignement actuel des Mathématiques

Rechercher

  Flux XML

Community software