Après avoir publié de nombreux articles au sujet du travail collaboratif et des communautés de pratique, la revue MathemaTICE vient de consacrer un dossier complet à ce thème qu'elle juge essentiel.
Force est de constater (les statistiques de connexions sont sans pitié) que cet ensemble d'articles a reçu un accueil plutôt tiède de la part de nos lecteurs, comme s'ils ne se sentaient pas véritablement concernés par cette pratique pourtant souvent évoquée, de façon rituelle, dans le monde des TICE.
On ne peut que regretter le peu d'intérêt suscité par des réalisations pédagogiques qui apportent du sang neuf dans l'enseignement des mathématiques.
En voici trois exemples, développés dans ce dossier.
La résolution collaborative de problèmes au collège et au lycée, dont le sous-titre indique les intentions : Une initiation à la recherche dynamique, collective et originale
Deux classes travaillent sur le thème Mathématiques et développement durable
Ovidentia, un espace de travail collaboratif pour la classe
De même, n'est-il pas dommage de passer à côté de l'article qui relate la conception et la réalisation collaboratives des manuels de Sesamath, un phénomène considérable dans l'édition scolaire (300 000 exemplaires), par un groupe restreint de collègues organisés en communauté de pratique ?
Et de bien d'autres réalisations encore détaillées dans le dossier et qui dessinent les nouvelles facettes du métier d'enseignant ?
Tout se passe comme s'il y avait une forme de divorce entre un petit nombre de pratiquants, très efficaces pour pour créer ainsi, ensemble et à distance, des ressources souvent considérables (Mathenpoche, les manuels de Sesamath, MathemaTICE, les-mathematiques.net etc.) et une foule d'utilisateurs, peu désireux d'entrer eux-mêmes dans les processus de création que permettent les technologies.
Si cette tendance se confirmait, Sesamath finirait par devenir un colosse aux pieds d'argile. Cela pourrait aussi signifier que, contrairement aux discours politiquement corrects, le monde enseignant ne cherche pas vraiment à prendre son destin en main, ni à dialoguer en position forte avec les autorités académiques au sujet des contenus et des méthodes d'enseignement.
A moins qu'il ne recule devant le prix à payer. Dommage alors, car si les communautés de pratique sont exigeantes en temps et en implication personnelle, elles renouvellent aussi les contenus et l'intérêt du métier d'enseignant.
Sesaprof permet une entrée en douceur dans le travail collaboratif, au moyen (par exemple) du forum à propos du Livret TICE de Troisième. Participer à l'amélioration de ces fiches ne prend pas beaucoup de temps et n'engage pas pour une longue durée. Prudence cependant : vous risquez de prendre goût à cette forme de travail conviviale et d'y devenir accroc... Gare à l'addiction!
Bonjour,
Je cherche de l’information sur une approche d’enseignement des mathématiques par la résolution de problèmes qui a été créée au Japon. Comme je ne connais pas l’orthographie de cette approche, je n’arrive pas à trouver l’information sur Internet. Est-ce que quelqu’un pourrait m’aider? Le nom de cette approche ressemble à Bencho ou Bancho mark. Cela vous dit quelque chose? Le cas échéant, veuillez m’envoyer l’information par courriel : ggagnon64@videotron.ca
Merci.
Guylaine Gagnon