C'est un terme qui apparaît de plus en plus fréquemment dans les entretiens entre les enseignants de mathématiques et les parents d'élèves. L'enfant a-t-il des difficultés et voici que les parents avancent l'hypothèse (salvatrice ?) : "Et s'il était dyscalculique..."
L'asociation A.N.A.E (Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant) a consacré tout un numéro de sa revue (n° 102) à ce trouble des apprentissages. Il est dense et il aborde le trouble dans toute sa complexité.
La revue est diffusée par abonnement, mais on peut aussi acquérir ce numéro particulier hors abonnement.
L'équipe universitaire qui l'a produit a confié deux articles sur le sujet à MathemaTICE :
-Difficultés en mathématiques et psychologie : peut-on compter sur une base "dys" ?
Ces deux articles (ils sont complémentaires) donnent une bonne idée des questions que pose la notion de dyscalculie. Ils sonnent comme une mise en garde contre toute tentative d'étiqueter trop rapidement des difficultés fréquentes en mathématiques, qui n'ont généralement rien de pathologique...
Voir aussi Dyscalculie, le sens perdu des nombres.