Un projet nécessite au moins trois facteurs :
- un besoin des usagers,
- une technologie permettant sa mise en oeuvre
- et des personnes prêtes à s'investir dans le projet.
Cependant, les idées sont nombreuses, recueillies par exemples sur les forums de Sésaprof ou les listes de discussions internes ou externes à l'association ou encore au détour d'une salle des professeurs.
Deux évènements peuvent alors transformer l'idée en projet :
- un groupe de personnes prêtes à s'investir peut se former, à l'intérieur de l'association ou en collaboration avec des utilisateurs. L'association vérifiera alors que le projet est conforme à sa charte et à sa profession de foi, analysera les besoins du projet et les liens qu'il peut avoir avec des projets existants et pourra soutenir sa mise en place par la mise à disposition d'outils collaboratifs (par exemple les cahiers, les manuels).
- un besoin très visible et un projet potentiellement très utile aux usagers, en lien profond avec les autres projets. Il s'agit d'une brique qui permettra de monter encore plus haut dans la construction de ressources pour l'enseignement : l'association peut alors décider de chercher activement des personnes prêtes à s'investir dans le projet (par exemple les corrections animés des exercices).
Enfin, certains projets ont commencé par des aventures individuelles, que leur auteur a offert à la communauté (par exemple, MathGraph32 qui se développe aussi dans LaboMEP) et qui ont pu trouver le terreau pour construire des liens avec d'autres applications, ou d'autres usages.
Évidemment, chaque projet est différent en terme de coût humain et technique (donc financier), mais aussi en terme de gain potentiel pour proposer des ressources toujours plus variées, pertinentes et adaptables pour que vive la devise de Sésamath : Les mathématiques pour tous !