- Les articles du numéro :
- David Crespil passe en revue les ingénieux calculs de distances dans le système solaire, réalisés au fil des siècles. Ces calculs peuvent être proposés, de l’École primaire à l'Université, aux élèves et aux étudiants comme exemples de la puissance des mathématiques pour appréhender l'univers physique. L'article offre une mine d'applications pour la classe et une plongée dans l'histoire des sciences (voir) ;
- Pascal Aymard réfléchit à l’adaptation de Scratch aux élèves déficients visuels ou aveugles. L’article est issu des travaux d’une équipe pluridisciplinaire confrontée aux limitations de ces élèves, mais aussi à leurs potentialités inexploitées. Des réalisations consistantes ont vu le jour, de nouvelles perspectives se dessinent. Un article porteur d’espoir et d’avenir (voir) ;
- Arnaud Guillaume achève le récit de l’aventure d’un EPI au Collège-Lycée français de Madrid. Dans cette seconde partie de l’article, il présente la détermination expérimentale du méridien d’un lieu associé à l’étude du temps solaire, condition indispensable pour la construction effective du cadran solaire (voir) ;
- Caroline Poisard propose, avec le groupe MITEC de l’IREM de Brest, une analyse de la place du calcul avec calculatrice dans les programmes scolaires de l’École depuis 1995. Des pistes d’activités pour la classe dès le CP, inspirées des documents d’accompagnement des programmes de 2002, sont présentées. Cette réflexion se poursuit sur l’usage des tablettes numériques en classe de mathématiques à l’École, qui fait l’objet d’un travail en cours (voir) ;
- Bernard Parisse se désole de voir le Web envahi de PDF de mathématiques inertes, qui ne favorisent pas une lecture active. Il propose deux méthodes pour permettre au lecteur de modifier des calculs ou des programmes, afficher un graphe et tester tout cela depuis son navigateur (voir) ;
- Saïd Abouhanifa se penche sur les difficultés rencontrées au Maroc par les enseignants de mathématiques, pour intégrer les TICE dans le travail avec leurs élèves. Il analyse la situation et esquisse des pistes pour une meilleure prise en compte des outils numériques (voir) ;
- Yves Martin s’intéresse à la relation au temps, implicite ou explicite, dans le passage des algorithmes aux programmes. Cela concerne particulièrement les tortues de Scratch et DGPad. Il montre que, quand l’interface propose du temps réel, il est possible de simuler des temps différents, structurés par les objets représentés (voir) ;
- Patrick Raffinat tente d’établir une distinction claire entre les savoirs algorithmiques à maîtriser au collège et les notions pouvant y être survolées. Il l’illustre à partir d’activités Scratch et de sujets du brevet 2017, puis présente une nouvelle fonctionnalité de SofusPy permettant de passer de Scratch à Python au lycée (voir).
- Pour compléter :