L'espace mathématique francophone (EMF) est une sous-structure de la Commission Internationale de l’Enseignement Mathématique (CIEM en français, ICMI en anglais). Depuis 2000, EMF organise tous les 3 ans un colloque, dont celui de Dakar qui vient de se tenir en avril dernier sur le thème Enseignement des mathématiques et développement : enjeux de société et de formation.
Depuis plusieurs années, des chercheurs en didactique se penchent sur les ressources en ligne de Sesamath, et tout particulièrement sur Mathenpoche. De façon plus générale, Sesamath elle-même devient objet, outil et vecteur pour la recherche.
Il était dès lors naturel que Sesamath participe à cette rencontre de chercheurs et approfondisse avec eux le dialogue établi lors du colloque DIDIREM. D'autant plus que se dessine un grand projet de transfert de compétences et de création de contenus avec le Sénégal et le Mali, avec un important volet de recherche. Sesamath s'inscrit donc tout naturellement dans le thème de la rencontre de Dakar.
Ma communication à ce colloque, au nom de Sésamath, s'est faite dans le groupe de travail 6, Technologie et enjeux de développement : formation à distance, ressources numériques, plate-forme, multimédia… Elle réfléchit à l'extraordinaire aventure de Mathenpoche et de façon plus générale à la notion de base de données d'exercices en ligne et à ses spécificités (par rapport aux ressources sur papier par exemple). L'ensemble des contributions à ce groupe de travail mérite attention et précise les recherches en cours dans le domaine des technologies en mathématiques.
J'y ai aussi présenté un diaporama dans le cadre du groupe Afrique-France de l'IREM Paris 7 (sur le thème Sesamath : la formation des enseignants par la création collaborative de ressources), avec l' annonce du projet avec le Sénégal et le Mali.
Enfin, le colloque a été honoré par la visite prolongée (avec un discours consistant) du Président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade. Il est vrai qu'il est l'auteur d'un gros ouvrage « Les Mathématiques de l'analyse économique moderne ». Il n'est pas si courant que les autorités du plus haut niveau d'un pays consacrent une matinée entière à un colloque de mathématiques...
Lorsque Le Ministère de l'Education Nationale et les prestigieuses Ecoles Normales Supérieures sont partenaires pour proposer aux enseignants des ressources dans leur discipline, le résultat ne peut être que passionnant.
Pour ce qui concerne les mathématiques, le site s'appelle CultureMATH
Les raisons d'être et les objectifs de CultureMATH sont décrits sur cette page. On y trouve également une affiche et un prospectus qui décrivent brièvement son contenu.
Je vous propose de me suivre dans la petite promenade qui m'a offert une première approche de ce site. Il présente visiblement le défaut des sites Internet trop riches dont on ne peut découvrir tous les trésors en quelques minutes.
Le hasard (Vous avez dit hasard ?) a conduit ma souris sur la page présentant un bon nombre de parutions pour enrichir notre culture mathématique. Personnellement, je vais peut-être craquer pour l'"initiation à la théorie des graphes", "les tablettes mathématiques de la collection Hilprecht", "Au pays des paradoxes" et "Des mathématiciens de A à Z".
Une fois que j'aurai lu l'initiation à la théorie des graphes, je serai probablement mieux armé pour venir à bout d'un digicode plus vite que n'importe qui. Je suis tombé sur ce problème en parcourant la partie "Dossiers scientifiques" à laquelle on accède, à partir de la page d'accueil en cliquant sur "documents classés par thèmes". Mais, là encore, comment vous résumer le contenu de cette partie ? On ne peut que parcourir ce qui nous accroche et s'émerveiller devant chaque perle sur laquelle on tombe : La chasse au bruit dans les images, l'effet papillon... Que des théories difficilement accessibles à nos élèves me direz vous. Détrompez-vous !
Et ne manquez surtout pas les rubriques "Vidéos" et "Histoire des Mathématiques !"
A tous, excellente visite de CultureMATH !
Il y a deux mois, je vous proposais un premier aperçu de LaboMEP dans cet article.
Dans les séances créées pour les élèves, il sera possible d'intégrer des exercices conçus par le professeur à partir d'outils comme Tracenpoche (logiciel de géométrie dynamique). En cliquant sur l'image ci-dessous, une vidéo vous montrera à quel point il sera facile avec LaboMEP de créer soi-même un tel exercice.
PS : le Sesablog prend 10 jours de vacances. A bientôt !
Arnaud Rommens
arnaud.rommens@sesamath.net
Êtes vous certain(e) de ne pas commettre un acte complètement irresponsable lorsque vous appuyez sur le bouton de la photocopieuse ? Oui ? Vraiment certain(e) ? Et bien vous êtes drôlement renseigné(e) alors...
Personnellement, ça fait un petit moment que je m'intéresse à ces questions de droit d'auteur et j'avoue avoir encore bien du mal à cerner quels sont mes droits et devoirs.
Tentons un petit tour d'horizon... Les propos qui suivent sont ma propre interprétation (en tant qu'inculte complet en matière de droit) de mes lectures et différentes documentations. Si je fais erreur à un endroit ou un autre, merci de m'en avertir.
Lorsque l'on distribue des documents photocopiés, on diffuse une ou des oeuvres de l'esprit. On doit donc se soumettre au Code de la Propriété Intellectuelle. Si on n'est pas l'auteur du document en question, il convient en premier lieu de respecter le droit moral et en particulier le droit de paternité qui oblige à citer l'auteur de l'oeuvre (s'il le souhaite !).
Mais le théorème de Pythagore n'appartient à personne ! Protestez-vous, indigné(e). Certes. Vous avez raison. La réponse se trouve sur cette page, ou Valérie Sedallian, avocat à la cour de Paris, nous donne de nombreuses informations intéressantes sur le droit d'auteur appliqué aux enseignants et à l'Internet :
Pour qu'une oeuvre de l'esprit soit protégée par le droit d'auteur, il faut qu'elle soit originale, c'est-à-dire qu'elle soit le reflet de la personnalité de l'auteur, d'une activité créatrice propre. Les simples idées ne sont pas protégées par le droit d'auteur, qui protège en revanche l'expression, la mise en forme des idées. Une simple matérialisation suffit. Par exemple, l'emballage du Pont-Neuf par Christo est une oeuvre protégée, mais cet artiste ne dispose pas d'un monopole sur l'idée d'emballer des monuments dans un tissu.
Ouf, me voilà rassuré. J'en déduis qu'un exercice de math doit finalement souvent être exempt de droit d'auteur. Je doute que dans une de mes plus splendides réalisations que vous trouverez ici, vous dénichiez une quelconque originalité. Je doute encore plus d'ailleurs que vous y voyiez le moindre reflet de ma personnalité. Si c'est le cas, dites-le moi... Votre psychanalyse m'intéresse.
Plus sérieusement, on ne peut cependant pas nier que la réalisation de pages entières d'exercices, d'activités et autres ressources en tout genre relève d'un réel travail d'auteur. Ceux qui ont participé aux manuels Sésamath sont bien placés pour le savoir. Mais si le travail d'auteur consiste à agencer ensemble des ressources qui, prises individuellement, font partie de la culture commune des enseignants, suis-je vraiment en infraction quand je fabrique une fiche d'exercices en prenant dans divers manuels ceux qui m'intéressent, et en les adaptant à ma propre progression ?
J'avoue n'avoir aucune certitude sur cette question. Je suis intéressé par votre point de vue.
Que faire s'il me parait qu'une oeuvre que je veux utiliser est soumise au droit d'auteur ? En théorie je suis censé demander à l'auteur ou au titulaire des droits patrimoniaux de l'oeuvre l'autorisation de la photocopier. Il peut d'ailleurs me vendre cette autorisation.
Vous vous imaginez passer, à chaque série de photocopie, en train d'écrire aux éditeurs concernés ?
Ce qui va rassurer le photocopieur que vous êtes (attention, je n'ai pas dit photocopilleur !), c'est que la question est réglée, au sein de l'Éducation Nationale, par l'accord théoriquement (et en pratique, probablement) conclu entre votre établissement et le Centre Français d'exploitation du droit de Copie.
C'est lui qui gère pour nous les droits de reproduction.
Pour faire simple (mais ça ne l'est pas), votre établissement verse un forfait au CFC qui organise des enquêtes pour savoir quels oeuvres sont photocopiées et en quelles quantités puis reverse des indemnités aux éditeurs et auteurs.
Les conditions de ces accords sont expliquées brièvement sur cette page et dans cette plaquette (pour le secondaire).
Donc, si je pense bien à citer mes sources, je peux relativement tranquillement me faire mes fiches d'exercices. Tant mieux...
Mais un système aussi sophistiqué est-il absolument nécessaire ? La question mérite d'être posée. J'y reviendrai...
Crédits photos : Chris Cambell sur Flickr, licence CC-by-nc.
Quel professeur n'a pas entendu parler d'au moins un rallye mathématique, ou d'un concours mathématique dans sa vie d'élève ou dans sa vie d'enseignant ? Sans doute bien peu.
Les atouts des rallyes sont bien connus : les élèves en sont souvent friands et se laissent vite prendre au jeu. Ils (re)découvrent le goût de l'effort, le plaisir de chercher, la satisfaction de la victoire sur la difficulté.
Par leurs problèmes curieux, astucieux, historiques, les rallyes entretiennent le défi intellectuel et montrent qu'on peut s'amuser en faisant des mathématiques.
Tous les rallyes se ressemblent-t-ils ?
Que nenni ! Il y a les rallyes individuels, qui mettent en avant la performance pure, et les rallye collectifs, qui poussent les élèves à argumenter entre eux. Il y a les rallyes locaux, auxquels on ne peut s'inscrire que dans une zone géographique déterminée, et les rallyes à dimension nationale voire même internationale...
Certains sont gratuits, d'autres payants.
Certains récompensent leurs vainqueurs par une cérémonie, d'autres par des prix...
Certains sont pour les écoliers, d'autres pour les collégiens, d'autres encore pour les lycéens...
Certains sont purement mathématiques, d'autres sont pluridisciplinaires. Certains utilisent les TICE, d'autres non.
Beaucoup diffusent leurs annales, qui sont une mine d'exercices, de sujets de narration de recherche, de problèmes hebdomadaires proposés à vos classes, ou simplement de casse-têtes...
Il est même possible d'organiser sa progression à partir de la participation à un rallye pour dynamiser une classe.
Combien en existe-t-il ? Beaucoup.
Dites un nombre !
Dix ?
Davantage...
Vingt ?
Vous êtes loin du compte...
Trente ?
Au minimum !
En fait, trente, c'est le nombre, au moment ou j'écris ces lignes, des rallyes référencés dans le wiki "Rallye et Jeux Concours" de Sésaprof qui a ouvert récemment.
Et nul doute que beaucoup nous ont échappés.
Mais comme il s'agit d'un wiki, chacun peut contribuer à faire découvrir à la communauté les rallyes originaux qui n'ont pas encore été référencés. Ainsi, au fil du temps, le visiteur pourra être guidé suivant ses envies :" Existe-t-il un rallye près de chez moi, par classe, gratuit ou pas trop cher, et de bonne tenue ?"
Espace d'échange, Sésaprof a également ouvert un Forum dédié où chacun peut apporter son expérience des rallyes qu'il a expérimentés. N'hésitez pas à partager vos coups de coeur !
Benjamin Clerc se situe au carrefour des principaux mouvements qui structurent l'enseignement des mathématiques en France. Ancien président de Sesamath, il anime la commission inter-Irem "ressources en ligne" et fut signataire du partenariat entre le BV de l'APMEP et MathemaTICE.
Mais les nombreux articles qu'il a confiés à MathemaTICE révèlent sa passion première : l'enseignement, le contact avec les élèves, la volonté de les aider à s'investir et à progresser en mathématiques.
Fin connaisseur de Mathenpoche (il a participé à l'aventure dès l'origine), il n'a de cesse de rectifier les erreurs et les approximations paresseuses de ses détracteurs.
Voyez l'article Pour un usage optimal de Mathenpoche en classe. Son sous-titre est éloquent : "Les diverses facettes d’un logiciel qui est bien plus qu’un exerciciel !"
Benjamin ironise sur l'idée que cette base de données qu'utilisent 500 000 élèves en France ne soit intéressante qu'en remédiation pour des élèves en (grave) difficulté! Dans son esprit, elle a bien d'autres vertus, qu'un enseignant compétent peut utiliser pour le progrès de tous les élèves, y compris les meilleurs. Et il insiste, proposant d'Entraîner les élèves à l’épreuve pratique de mathématique du baccalauréat S à l’aide de Mathenpoche Réseau !
Quatre autres articles montrent son ouverture d'esprit et son eclectisme :
Boîte noire en géométrie dynamique. Le sous-titre explique la démarche : "Mise en place et utilisation d’une boite noire avec Tracenpoche".. Il s'agit pour les élèves de comprendre une construction qu'une macro réalise à partir de données géométrique. Une forme de jeu très stimulant et formateur pour des collégiens!
Plus classique, l'article Algorithmes et PGCD utilise le tableur d'OpenOffice pour mieux faire comprendre aux élèves le célèbre algorithme d'Euclide.
L'article Exemples de ressources du cédérom "Conception collaborative de ressources pour l’enseignement des mathématiques, l’expérience du SFoDEM" rappelle sa participation active aux travaux du SFoDEM à l'IREM de Montpellier.
Enfin, l'article 100% TNI confirme son goût pour les systèmes techniques élaborés au service de la pédagogie des mathématiques.
Benjamin a compris l'importance de l'écriture en ligne pour transmettre aux collègues ses connaissances multiples et une expérience déjà considérable dans la conception et l'utilisation de ressources technologiques. Maintenant qu'il a transmis à d'autres les charges écrasantes de la présidence de Sesamath, il ne m'étonnerait pas qu'il se lance dans des articles plus ambitieux encore et toujours résolument novateurs.
Les DIÉ, pour ceux qui ne sont pas encore intimes, ce sont les Dossiers de l'Ingénierie Éducative, une revue trimestrielle éditée par le CNDP qui traite de l'intégration des TIC dans l'enseignement.
Les DIÉ nous font aujourd'hui l'honneur de consacrer tout un dossier aux associations d'enseignants que sont les Clionautes, Weblettres et Sésamath. Ce dossier fait écho au colloque organisé le 24 septembre dernier par les trois associations et l'INRP, que nous avions relaté sur ce blog.
Vous y trouverez un état des lieux, écrit par nos président(e)s qui montre à quel point nos histoires se ressemblent et qui pose la question de la manière dont nos associations peuvent évoluer. Question portant essentiellement sur les nuances entre mutualisation, travail coopératif et travail collaboratif.
Cette question est creusée d'une part par Ghislaine Gueudet et Luc Trouche, et d'autre part par Éric Bruillard qui ont étudié ou étudient encore le fonctionnement de Sésamath, Weblettres et les Clionautes : Quelles organisations ? Quels concepts sous-jacents déjà étudiés ? Quid de la qualité des ressources et de leur validation ?
Jean-Michel Dalle, quant à lui, s'intéresse plus particulièrement à l'économie de nos communautés créatives et les compare à d'autres communautés comme celle de Wikipédia ou de logiciels libres. Alain Chaptal nous parle des usages des outils collaboratifs du côté des enseignants comme de celui des élèves. Jean-Paul Moiraud nous décrit une expérience qu'il a menée autour d'un blog avec ses étudiants et Virginie Torrens nous présente des initiatives autour du travail collaboratif en Afrique Subsaharienne.
Le travail collaboratif est également le thème du dossier du N°14 de Mathematice paru le week-end dernier.
"Le dossier du numéro 14 souligne la remarquable efficacité du travail collaboratif à distance, lorsqu’il est pratiqué par des équipes qui en ont bien apprivoisé la radicale nouveauté, dans un univers encore largement individualiste."
Beaucoup de saines lectures en perspective, donc !
Le site PedagoPsy.eu propose actuellement un dossier solide et plaisant sur le thème de la motivation.
Il s'ouvre sur une conférence de Jacques Nimier , présentée en 24 séquences courtes : elle contient des thèmes essentiels pour tous ceux qui enseignent.
Ces vidéos s'ouvrent bien avec Internet Explorer (on peut avoir des difficultés avec Mozilla FireFox)
Plusieurs livres présentés et analysés dans ce dossier permettent de faire un tour complet de la question.
Au-delà de ce dossier particulier, ce site en propose bien d'autres.
Voyez celui sur les mathématiques : il vaut à lui seul le détour, car il dit ce qu'on n'entendra dans aucun stage de formation.
Ou encore celui sur la violence
Les thèmes des dossiers sont en tête de la page d'accueil. N'hésitez pas à les parcourir. Ils éclairent bien des domaines de l'enseignement.
Il y a quelques semaines, je visionnais avec intérêt cette vidéo où Serge Soudoplatoff nous parle d'Internet et de l'évolution de la société induite. Certaines prises de position sont discutables, mais les questions soulevées sont intéressantes et m'amènent à mettre en perspective avec l'enseignement des mathématiques. En quoi Internet fait-il évoluer cet enseignement ? La question est bien trop vaste pour être traitée dans un billet de blog. Je me contenterai donc d'un seul aspect : les discussions entre collègues.
L'Internet permet, à mon sens, de rendre l'acte d'enseigner bien moins solitaire. Les listes de diffusion et autres forums placent ceux qui le souhaitent dans une gigantesque salle des professeurs, disciplinaire, où les échanges sont continus, l'actualité connue de tous. Mon collège se mobilise pour le développement durable, et je voudrais savoir si des collègues ont déjà travaillé sur ce thème... une salle informatique va être mise en place et des avis sur la meilleure disposition possible m'intéressent... Il y a quelques années, aucun doute que j'aurais dû me débrouiller tout seul... (merci à Hélène et à Christophe de m'avoir fourni ces exemples ces derniers jours sur la liste maths-college !)
Lorsque des programmes applicables dès la rentrée 2009, pour une classe aussi importante que la 2nde, sont rendus publics et soumis à consultation à la mi-mars, ces cyber-possibilités prennent encore plus de sens. Après une semaine, il est possible de trouver un grand nombre d'avis et de commentaires, en particulier sur le site de l'APMEP qui a ouvert un forum pour l'occasion.
J'avais l'intention de faire un petit recensement de ce qu'on peut trouver sur le sujet mais quelqu'un d'autre l'ayant très bien fait avant moi...
A l'origine, Sésamath est une association qui s'adresse essentiellement aux professeurs de Mathématiques. Mais les ressources créées par l'association et mises à disposition gratuitement sur Internet n'ont pas intéressé que les professeurs de Maths, loin de là ! En particulier, de nombreux élèves et parents sont venus visiter les sites. Plus de la moitié des personnes inscrites à la lettre Sésamath étaient d'ailleurs des élèves...
En diffusant le logiciel Mathenpoche, il est clair que ce phénomène a été largement accéléré. En effet, même si au départ Mathenpoche est prévu et pensé pour une utilisation en classe grâce à l'application Mathenpoche réseau (prochainement remplacée par Labomep), beaucoup s'en servent aussi à la maison, soit directement en ligne, soit après téléchargement. Les témoignages des élèves sont d'ailleurs de plus en plus nombreux.
Il devenait peu à peu évident pour Sésamath de créer un site spécifiquement dédié aux familles en général.
A l'heure où l'accompagnement à la scolarité payant se développe sur Internet et où toutes sortes d'initiatives malheureuses pointent le bout de leur nez, Sésamath a donc mis en chantier ce nouveau site. Evidemment, c'est un travail de longue haleine, commencé depuis près de 2 ans avec la création de ressources spécifiques pour Kidimath (en particulier des exemples de devoirs surveillés corrigés par animation).
Depuis maintenant quelques semaines, le développement du site s'est accéléré, rendant très plausible sa mise en service avant la fin de cette année scolaire.
Si tout se passe comme prévu, cette année scolaire verra donc l'émergence de trois nouveaux projets de Sésamath : Sesaprof, Labomep et Kidimath.
Ces trois projets ont une caractéristique commune : ils présentent des ressources totalement adaptées aux différents types d'utilisateurs. Une sorte de Sesamath 2.0 en somme.
Dans les prochaines semaines, nous vous montrerons progressivement à quoi ressemblera Kidimath et tous les avis seront évidemment les bienvenus.