SesaBlog

Je ne suis pas très en avance pour vous présenter le premier Framabook qui concerne assez directement les mathématiques. J'ai attendu de le recevoir et de le lire avant de vous en parler.
Vous allez me dire, puisque c'est un livre libre, qu'il était inutile de l'acheter pour me faire une opinion... il suffisait de le télécharger et de lire sur mon écran. C'est ce que j'ai fait avant de me décider à le commander, comme je feuillette les livres dans les librairies.

J'ai apprécié le discours honnête de l'auteur, qui ne cherche pas à vous faire croire qu'il est aussi facile de prendre en main LaTeX qu'un autre traitement de texte. Visiblement, Vincent Lozano s'adresse à des personnes qui sont déjà un minimum convaincues qu'en utilisant LaTeX, on gagne en qualité et en possibilités. En ce qui concerne la qualité, laissons nous aller à un petit comparatif entre ce que donne LaTeX et ce que donne un traitement de texte plus courant.

Ceux qui connaissent bien LaTeX me pardonneront de limiter la comparaison avec les autres traitement de texte à ceci car ils savent bien qu'il est difficile d'être convaincu de sa puissance (et en particulier la séparation du fond et de la forme) sans l'avoir expérimenté soi-même.

Il me semble que "Tout ce que vous avez voulu savoir sur LaTeX sans jamais oser le demander" est un très bon outil pour franchir le pas. Les explications sont progressives et suffisamment claires pour que le quasi-débutant que je suis accroche sans difficulté. Une seule chose me parait encore obscure : le lien entre les passages de la Bible et les chapitres qu'ils illustrent... Mais au fait, est ce que la Bible est compatible avec la licence Art Libre ?

noel.debarle@sesamath.net

Créé en novembre 2005, EducMath avait plusieurs objectifs : diffuser les travaux des équipes de professeurs associés à l’INRP, être un lieu de discussion des questions vives posées à l’enseignement des mathématiques, constituer une interface entre un ensemble de communautés intéressées par les mathématiques, leur pratique, leur appropriation, encourager de nouveaux modes de conception et de mutualisation de ressources.
Le site est structuré autour de plusieurs rubriques : en débat, partenariat INRP, études, recherches, lectures, formations, ressources. Sur la page d’accueil, il est possible de télécharger une lettre d’information qui donne régulièrement l’état de développement du site.
Trois ans après, ou en est-on ? Un nombre de connexions en constante augmentation, une présentation de recherches régulièrement actualisée, des débats organisés sur les questions d’actualités les plus importantes… Un certain nombre d’objectifs ont été atteints. Il reste sans doute, enjeu des années à venir, à développer davantage l’interactivité entre le site et ses utilisateurs (les forums) et les pratiques de mutualisation de ressources. La page mutualisation, résultat d’un processus de collaboration entre plusieurs éditeurs (Repères-IREM, MathémaTICE et EducMath) est un premier pas en ce sens.
Aller plus loin suppose un engagement fort des utilisateurs du site : pas d’engagement sans reconnaissance, par ces utilisateurs, du site comme re-source de leur enseignement et de leur réflexion d’enseignants. Des progrès à faire, du côté de l’équipe EducMath (qui en est consciente !), pour construire les bons outils, les bonnes pratiques, les bonnes relations avec tous les acteurs du site, parmi lesquels, bien sûr, les membres de Sésamath !

Luc Trouche (INRP)

Le projet TeP-Pérou a débuté à Lima en septembre 2007, après des contacts préliminaires en France.
En mars 2006, Mariano Gonzalez, professeur de mathématiques de l'université PUCP, a été invité au séminaire annuel des directeurs d'IREM à Paris. A cette occasion Mariano a rencontré Benjamin Clerc, président de Sésamath, et il lui a fait part de son intérêt pour une version espagnole de TracenPoche. TracenPoche est un logiciel de géométrie dynamique développé par Sésamath.

En août 2007 je suis arrivé au Pérou pour occuper un poste de résident au lycée français de Lima. J'ai pris contact avec Mariano pour démarrer le projet.

Au Pérou l'usage de logiciels de géométrie dynamique n'est pas très répandu. Le logiciel le plus souvent utilisé est Cabri, mais il y a peu d'établissements qui ont les moyens de payer la licence.

1ère étape: Traduction de l'interface
La première étape du projet a été la traduction de l'interface de TracenPoche en espagnol: noms des boutons, syntaxe et infos bulles. En février 2008 la traduction de l'interface a été achevée.

2ème étape: Traduction de l'aide en ligne
Pour permettre une plus grande autonomie des utilisateurs nous avons traduit les fichiers d'aide. En octobre 2008 les fichiers relatifs à la zone script ont été traduits. L'aide relative à la partie analyse n'a pas encore été traduite.

3ème étape: diffusion de TeP au Pérou
Pour les deux premières étapes, nous avons effectué une traduction du vocabulaire employé par TeP. Notre objectif est désormais de faire connaître TracenPoche aux enseignants péruviens. Avec Mariano nous avons participé à différents colloques. Nous avons pu animer des stages en salle informatique.
La difficulté est de traduire TracenPoche au niveau des usages, et de pouvoir mettre en place une communauté d'utilisateurs. Le projet TeP-Pérou est au stade de l'innovation. Pour créer une communauté d'utilisateurs, nous devons mettre en place des procédures, des moyens d'échanges, des communautés de pratique pour susciter un développement de l'utilisation de TracenPoche.

Projets à venir :
Notre projet actuel est de former un groupe de professeurs stagiaires (équivalent à la 2ème année d'IUFM) sur une durée de 4 mois.

Problématiques liées au Pérou :
Au Pérou de nombreux établissements scolaires sont privés et les enseignants du privé sont mieux payés que ceux du public. Les établissements publics reçoivent en général les enfants des familles les plus pauvres. Lors des stages, j'ai pu rencontrer des enseignants du public qui m'ont parlé de leurs conditions de vie. Dans les campagnes par exemple, certains vont travailler dans les champs à la sortie du collège, pour obtenir un complément de salaire. Il y a également des enseignants qui suivent des cours du soir afin d'obtenir des diplômes qui leur permettraient d'avoir un meilleur salaire. Cela pose le problème de leur disponibilité pour participer à des projets tels que ceux mis en oeuvre par Sésamath.
Les enseignants des institutions privées ont de meilleurs salaires, ils sont donc plus disponibles pour participer au projet TeP-Pérou. Nous pouvons donc constater que le contexte n'est pas le même qu'en France. Sésamath est constituée en grande majorité d'enseignants français du public et son objectif est de mettre à disposition de tous les élèves des ressources gratuites. Au Pérou, une de nos craintes est que ce soient principalement les élèves issus des familles “aisées” qui puissent profiter des ressources de Sésamath. Une autre problématique est de savoir comment mettre à la disposition des élèves de l'enseignement public une formation de qualité en géométrie, qui intègre en outre l'utilisation de TracenPoche.

Le travail réalisé au Pérou devrait permettre à l'ensemble des professeurs des pays hispanophones de profiter de la version espagnole de TeP. Pour permettre une utilisation de TeP à grande échelle, une réflexion sur les ressources à mettre en ligne s'impose. Ceci soulève également le problème de la qualité des documents qui seront mis en ligne.
La version espagnole de TeP pourra favoriser un véritable apprentissage de la géométrie, à deux conditions : que les professeurs aient à leur disposition des documents pour exploiter pleinement les potentialités de la géométrie dynamique ; qu'ils ne se contentent pas d'une transposition du “papier-crayon” à l'ordinateur.
Bertrand Rousset
brousset@sesamath.net

Début Octobre, une lettre Sésamath proposait un stage de formation (3 jours) au développement d'exercices Mathenpoche pendant les vacances de Toussaint. Il était précisé que cette demande était adressée à des collègues ayant déjà une petite expérience de la programmation en informatique.
Ce stage a eu lieu, en "immersion totale" et chez l'habitant, près de Valenciennes dans le Nord. 12 "stagiaires" y ont participé, dont 2 professeurs des écoles et 2 professeurs d'histoire-géographie (membres des Clionautes) ainsi que 3 formateurs de Sésamath, dans une ambiance incroyablement sympathique mais aussi très studieuse.
Les membres de Sésamath, pour la plupart, connaissent bien cette ambiance si spéciale. Voici le témoignage d'un collègue, Olivier Jaccomard, qui avait juste échangé 2 mails avec Sésamath avant de venir chez les chtis et qui a eu la gentillesse de nous raconter ce stage tel qu'il l'a vécu :

Sac à dos et duvet en main, je pars vers Valencienne, en laissant femme, petits bouts de choux et pluies anceniennes. Pas pour de la randonnée, non, non. J'emmène aussi l'ordinateur portable, des copies pour corriger dans le train, et un gros rhume.
Je rate la correspondance à Lille (merci m'dame sneufeu), et me retrouve dans un car qui visite, dans le noir du soir, les maisons en petites briques rouges dans Templeuve, Orchies,...
Gare de Saint Amand : un coup de fil à Sébastien, qui vient me chercher dans une voiture qui râle dés qu'on veut tourner à droite. Aucun rapport avec la politique, mais ça promet...
Arrivé en retard, je suis aussitôt cuisiné par tous les autres dingues qui ont décidé de sacrifier les vacances de la Toussaint et de traverser la France : "tu es prof de quoi ? ou ?...". Avant de se mettre avec délice les pieds sous la table de nos hôtes (il faut dire que, chez moi, c'est moi qui prépare la tambouille...).
Dés la fin du repas, je vois avec un peu d'effarement les choses sérieuses qui commencent : il est 23h00 et les portables font leur apparition! Dire que j'ai toujours voulu pouvoir faire ça chez moi et n'en n'avoir jamais la possibilité. Chic, j'ai trouvé ma tribu !... Malheureusement fatigué par mon "rhube", je prends une grosse provision de "bouchoirs" et "bonte" me coucher...
Le lendemain, c'est parti ! : Dés 8h00, la table de la salle à manger est couverte d'ordinateurs, de multiprises,... Notre formateur, "jp", arrive, et nous fait doucement mais sûrement monter en régime : clip sous flash, programmation associée, petits TP, tout cela accompagné d'un pas à pas, et illustré au vidéoprojecteur : on sent l'expérience, la disponibilité, la patience... La classe, quoi (et c'est un formateur qui vous le dit...).
Midi et les bons petits plats de Katia (et Séb!) closent la première séance.
Mais c'est l'occasion de parler de nos expériences pédagogiques. Des fous, vous dis-je...
Retour à la formation l'après-midi. Concentration, essais, satisfaction des petits pas transformés, confrontation des résultats... ça cogite sec. 19h00 : les plus accros gardent leur portable ouvert pendant l'apéro (sisi...).
Finalement, l'odeur appétissante des tartes les fait enfin décrocher. Ouf! Enfin, non : à 21h00, trois portables s'allument de nouveau, comme par magie, et c'est reparti pour un "_root.createEmptyMovieClip" expérimental !
Le lundi, c'est au tour des environnements mathenpoche de passer à la casserole (c'est fou ce que la cuisine de Katia m'inspire, moi...). Là, ça ne rigole pas : rythme accéléré, faut écouter, appliquer, et gare à ceux qui serait mal réveillés...Les gobelets de café s'empilent... Nos hôtes nous servant comme des rois, pas besoin de se préoccuper de l'intendance. La méthode "Raf" est stressante, mais efficace : au bout de la journée, nous sommes quasiment capables de fabriquer des exercices mathenpoche !
Une petite séance de rattrapage après le repas du soir, pour bien maitriser tout ça, rassemble les quelques mordus (dont votre serviteur). Le lendemain, atterrissage en douceur avec travaux pratiques : un exercice à faire nous est donné en pâture.
Avec regret, il faut se séparer...Retour un peu morose en tgv...
Ces trois jours de folie, entre gens dévorés par les mêmes passions, auront été pour moi non seulement extraordinaires, mais aussi rassurants : je me suis senti moins seul, moins bargeot.
Donc, si vous ouvrez votre ordinateur portable dés le petit déjeuner (et que votre épouse râle parce qu'elle n'a plus de place pour mettre ses tartines et son gros bol de chocolat chaud...), si, dés que vous voyez quelques lignes de programmes, vous avez envie de les bidouiller, même après 23 heures, même "enrhubé"..., si vous aimez la bonne bouffe et les bonnes tartes, mais rapide, hein, parce que vous savez que vous avez au moins 50 mails passionnants qui sont arrivés le temps du repas, alors venez rejoindre la bande : vous serez parfaitement adapté !
O.Jaccomard, petit nouveau de la bande de dingues...

L'an dernier, pour différentes raisons, Sésamath n'a pas répondu à l'invitation de Microsoft de venir observer la rencontre "Innovative Teacher" organisée en France à Rennes ("Rencontres des enseignants innovants").
Or, pour pouvoir bien évaluer l'impact d'un tel événement, il est quand même souvent préférable de pouvoir observer précisément ce qui s'y passe. C'est pourquoi, suite à une nouvelle invitation de Microsoft, Sésamath a décidé d'envoyer un de ses membres, Benoit Montessinos, comme observateur à la dernière rencontre "Innovative Teacher" à Hong Kong. Sans l'avoir jamais sollicité, il a de tout de suite été promu au rang de "membre du jury". En effet, l'un des objectifs affichés de ces rencontres est de montrer des innovations pédagogiques et de primer les meilleurs projets. Finalement, la figure imposée de "membre du jury" a permis d'avoir une vision globale sur cet événement organisé par Microsoft.
Plusieurs observations et conclusions s'imposent à nous :
D'abord, rien à redire sur la qualité impeccable de l'organisation. Si ce n'est peut-être une impression de "surabondance" : la sensation d'une débauche inutile de moyens. Sésamath aurait plutôt tendance à privilégier la simplicité et la sobriété sur trop de "tape à l'oeil". Admettons que ce soit pour impressionner favorablement les "enseignants innovants" ainsi rassemblés. Rien à dire, non plus, sur l'enthousiasme des professeurs participants dont les projets sont souvent remarquables.
Mais au fond, le problème central n'est pas là. A quoi cela sert-il de rassembler ainsi des enseignants si rien n'est fait pour les accompagner dans leur démarche d'innovation ou pour chercher à essaimer les fruits de cette innovation ? car telle est bien finalement la sensation qui restera : une sorte de théatralisation de l'innovation pédagogique. On peut comprendre que ça donne à certains enseignants isolés l'impression d'être mieux considérés, mais pour que cette considération soit efficace, encore faudrait-il qu'elle soit pérenne et qu'elle permette la création de véritables réseaux d'échanges, de partage et d'entraide.
Si l'objectif de ces journées est juste un objectif de communication, alors Sésamath comprend bien l'intérêt de Microsoft, mais beaucoup moins celui du monde enseignant.

Pyromaths est un programme qui a pour but de créer des exercices type de mathématiques niveau collège ainsi que leur corrigé. C'est ce qu'on appelle parfois un exerciseur. Contrairement à de nombreux autres projets, Pyromaths a pour objectif de proposer une correction véritablement détaillée des exercices proposés et pas seulement une solution.

Il me permet par exemple de proposer des devoirs maison à mes élèves et de leur distribuer ensuite la correction. Je m'en sers aussi pour les devoirs en classe. Il peut aussi servir à des familles afin qu'un élève puisse travailler un point du programme et se corriger ensuite.

L'idée m'est venue en 2006. Un ami avait créé des macros sous un tableur propriétaire pour faire travailler ses 3e sur le calcul fractionnaire, les puissances de 10, ... L'idée était que la vie scolaire puisse bénéficier d'un stock de fiches de travail pour animer les permanences. Étant un fervent utilisateur du logiciel libre et passionné de programmation, j'ai commencé par refaire le même travail sous OpenOffice Calc. Mais je n'étais pas satisfait du rendu. Parallèlement, je collaborais au projet Dmaths. Il m'a donc semblé naturel de créer des macros pour OpenOffice Writer et d'utiliser le rendu mathématique proposé par openOffice. J'ai alors rencontré deux problèmes :

les documents contenant plusieurs pages de formules étaient pénibles à manipuler car trop lourds pour ma machine ;

je n'étais pas convaincu par le rendu des fiches et je ne pouvais pas les intégrer simplement dans mes cours rédigés en LaTeX, qui me semble encore supérieur à tout traitement de texte pour tout ce qui est écriture d'articles scientifiques.

J'ai donc décidé de travailler sur des fichiers LaTeX, avec tous les avantages que propose ce programme. Il me fallait un langage de programmation libre et multi-plateforme. Je voulais que mon programme fonctionne sous Linux car c'est le système d'exploitation que j'utilise, mais aussi sous Windows pour que le plus grand nombre puisse en profiter. Mon choix s'est porté sur Python et wx-Python pour l'interface graphique. C'est ainsi qu'est né Pyromaths. Débuter un projet est un gros travail. Il faut créer un site Internet, faire des tests sur plusieurs systèmes d'exploitation, créer des installateurs pour chacun d'eux, ... C'est une période où le programme en lui-même est relégué à un second plan et où le découragement guète. J'ai heureusement eu la chance d'obtenir de l'aide de JGD et d'Arnaud que j'avais rencontrés lors de ma collaboration à Dmaths.

Depuis, Pyromaths a bien progressé. Il dispose aujourd'hui de 52 exercices répartis sur les 4 niveaux du collège. Il permet depuis janvier 2008 de créer des fiches directement sur le site Internet http://www.pyromaths.org. Ceci permet d'éviter d'avoir à installer une distribution LaTeX sur son ordinateur si on n'est pas à l'aise avec l'informatique et qu'on ne s'en sert pas par ailleurs.

Depuis peu, un dépôt apt pour les distributions Linux basées sur Debian permet d'installer et de garder à jour Pyromaths sans effort.

Un serveur subversion (un système de gestion de versions) permet à présent un travail collaboratif sur le développement de Pyromaths et nous sommes actuellement trois à regarder de près le code. Ce projet devrait donc progresser dans les mois à venir.

Le retour des utilisateurs est sans doute ce qui est le plus motivant dans un projet comme celui-ci. Et chaque retour positif est toujours un encouragement à poursuivre le projet.

jerome.ortais@pyromaths.org

Vous voulez tout savoir sur l’APMEP ? Partez donc à la découverte de son site www.apmep.asso.fr. Voici en quelques lignes, un aperçu très incomplet de toutes les richesses d’un site alimenté par les contributions d’une cinquantaine d’administrateurs et donc en constante évolution.

De la page d’accueil , vous accédez à l’ensemble des rubriques par l’intermédiaire de deux bandeaux, l’un horizontal, l’autre vertical.

Commencez par « L’association » pour mieux connaître
- son histoire, ses textes fondateurs, son rôle joué dans la création des IREM en 1969...
- ses acquis, ses positions, ses revendications,
- ses grandes figures, les présidents qui ont marqué de leur empreinte ses orientations, ses actions : Gilbert Walusinski, Henri Bareil qui vient de nous quitter…

Puis parcourez la rubrique Publications : vous y trouverez les sommaires de PLOT, du Bulletin Vert, de certains dossiers et d’articles parus dans ces deux publications, de relire les BGV.

L’accès aux brochures peut se faire par différentes entrées :
- « les nouvelles brochures »,
- « les brochures classées par titre » accessibles par ordre alphabétique
- « brochures choisies par niveau d’enseignement ».
A chaque présentation de brochure est associée une fiche Publimath ou la recension dans le Bulletin Vert, vous permettant de mieux connaître le contenu de l’ouvrage et un bon de commande est disponible en ligne.

Toujours de la page d’accueil, suivez les différentes activités qui se déroulent dans les Régionales et tout particulièrement « Les journées nationales de l’APMEP » moment fort de la vie de l’association avec ses conférences, ses ateliers, ses débats, …

Terminons par deux rubriques très appréciées des collègues: l’espace d’échanges et la rubrique Annales examens, concours.

Allez à l’espace d’échanges par :
- le forum libre qui vous permet de participer aux débats en cours, de proposer vos propres sujets de réflexion.
- les questions d’actualité présentées sous la forme de dossiers périodiquement renouvelés, par exemple : « du projet d’épreuves pratiques au bac S », à « la réforme du lycée » en passant « la commission collège et le socle commun »

Puis réagissez à chacun de ces articles, échangez avec d’autres participants sur le forum associé.
Utilisez aussi « dialogue en ligne » en collaboration avec Maths discut, vous aurez comme interlocuteurs Claudine Schwartz , Gilles Aldon et Luc Trouche, Jacques Moisan, Michel Fréchet, …

La rubrique Annales, examens, concours riche d’un millier de sujets (en pdf et latex) est une source et une mémoire des épreuves de bac, brevet, BTS, concours de recrutement….

Prenez connaissance de l’agenda, utilisez le moteur de recherche pour accéder aux formulaires d’adhésion; de commande de brochures ainsi qu’aux rubriques commissions nationales, groupes de travail …

Activez les liens vers Publimath (base de données bibliographiques pour l'enseignement des mathématiques en langue française, développée par l'APMEP et l’ADIREM), vers EVAPM (un observatoire mis en place en 1987 dans le cadre de l'APMEP associée à l'INRP, qui recueille et analyse, de façon continue, des informations sur les conditions d'enseignement et sur l'état des acquis des élèves et vers EVAPMIB (base de données qui rassemble toutes les questions produites par EVAPM depuis 1987, ainsi que les résultats et des éléments d’analyse).

Gérard Coppin gerard.coppin@wanadoo.fr
et Jean-Paul BARDOULAT jp.bardoulat@orange.fr

Le nombre 2009 est le 21è nombre entier naturel dont l’écriture décimale commence par 20 (20 ; 200 ; 201 ; ... ; 209 ; 2000, 2001 ; ... ; 2009). Quel est le 2010e nombre entier naturel dont l’écriture décimale commence par 2009 ?

Voilà le 11è énoncé des quarts de finales du 23è championnat des jeux mathématiques et logiques organisé par la FFJM.

Cet énoncé devra être cherché par les participants ayant au moins le niveau 6ème (française). Les huit premiers exercices sont en effet réservés aux élèves de primaire. Bien sûr, vous en trouverez des plus "costauds" dans la suite de l'épreuve.

On peut participer gratuitement à ces quarts de finale, soit directement en ligne sur le site de la FFJM, soit par voie postale. La date limite est le 31 décembre 2008.

Par contre, l'adhésion à la FFJM est indispensable pour participer aux demi-finales régionales qui auront lieu le 21 mars 2009.
Suivront les finales nationales le 16 mai 2009 et internationales fin août 2009.
Voir le règlement pour plus de détails.

Il est possible d'inscrire ses élèves. Notez cependant que la possibilité de passer la demi-finale dans son département dépend de la bonne volonté de correspondants. Il est donc possible que votre département en soit dépourvu, auquel cas, votre aide serait la bienvenue.

Bons jeux mathématiques.
noel.debarle@sesamath.net

Utilisateur depuis longtemps d'un logiciel propriétaire que je nommerai K, j'ai toujours été gêné de ne pas pouvoir laisser mes élèves prolonger chez eux leur exploration de la géométrie dynamique. Eh oui, un logiciel produit par des établissements publics, des étudiants même, souvent vanté dans l'Éducation Nationale, *pas libre*, et *même pas gratuit pour les élèves* ! quelle honte... Comme c'est le seul que je connaissais, et que la géométrie dynamique apportait un point de vue différent et complémentaire, j'ai mis mon indignation dans ma poche, avec mon mouchoir dessus, et j'ai même fait mon possible pour qu'un atelier "K" de 5h soit proposé à tous les élèves de 6e dans mon collège (Cluses).

Depuis quelque temps, plusieurs logiciels libres de géométrie dynamique son apparus (Geogebra, TEP, IEP, Dr Geo) et d'autres sous linux. J'en ai essayé quelques uns, avec des idées assez précises en tête : je cherchais
-un logiciel libre, téléchargeable par les élèves,
-un logiciel simple d'utilisation, complet et rigoureux,
-un logiciel que je pourrais utiliser en classe avec un vidéoprojecteur (j'ai de la chance...),
-un logiciel multiplateforme, parce que que me refuse à projeter dans ma salle de classe de la publicité gratuite, et donc j'utilise Linux Ubuntu.

Héééé ben voilà, j'ai trouvé. Au choix, par élimination ou par coup de cœur.
Par élimination, puisque c'est le seul à ma connaissance qui remplisse mes conditions. Écrit en Java, il est portable je peux travailler sur mac et modifier sous linux, c'est pratique pour moi, et important de pouvoir le faire savoir aux élèves.
Par coup de cœur, car il est vraiment présenté pour donner envie aux élèves de l'utiliser (et ça marche !). Les outils sont là où il faut et le design est attrayant.

Techniquement, il réussit le tour de force de rivaliser de simplicité avec K (c'était un de mes soucis) tout en le dépassant quand on creuse un peu. Les apparences diverses (type de point, de trait, couleurs) sont accessibles d'un simple clic droit, on peut travailler sur les objets cachés, et tous les attributs peuvent dépendre de conditions. On peut par exemple modifier la visibilité, la couleur, l'apparence d'un segment selon la position d'un curseur. Il satisfait tous les besoins : figures pour inclure dans des fiches ou des DS, construction au tableau (éventuellement par un élève), présentation d'animations (illustration animée d'une démonstration géométrique de la propriété directe de Pythagore p. ex.). Je projette d'inclure son utilisation dans des devoirs maison ; impossible avec K (priorité de l'économie sur la pédagogie).

Enfin, il exporte dans les formats libres courants (png, eps et svg), et un copier-coller dans openoffice.org donne une figure impeccable. Je regrette une chose, mais ça viendra sûrement, c'est la possibilité de copier une sélection. J'ai bon espoir, car le logiciel évolue (bien plus vite que K entre autres)

Grâce à ce "petit" logiciel (la version mac que j'ai sous les yeux comporte une simple application de 3,8Mo), j'ai définitivement dit adieu aux logiciels propriétaires pour mes documents professionnels.
Je m'offre ainsi le luxe d'être cohérent avec ce que je défends : je ne pirate pas, je ne propage pas de formats propriétaires et je permets au plus grand nombre (dont mes élèves) de réutiliser mes documents.

Les élèves* sont ravis : ils le téléchargent et me posent des questions. Cabri et Géoplan retenaient la géométrie au collège, CaRMetal la libère. Ils veulent installer Linux ! Pour moi, c'est une sacrée avancée !

Alors si vous hésitez encore, lancez-vous !

Et merci à MM. Grothmann et HakenHolz.

JC Salmon
prof de maths (et AIPRT)
collège G Anthonioz-De Gaulle, Cluses (74)

*Je précise que tous les élèves ont un ordinateur chez eux, et presque tous un abonnement à l'internet. Ce n'était pas le cas il y a deux ans. J'ai deux ordinateurs performants au fond de la salle pour ceux qui n'auraient pas cette chance. Cela pousse peut-être à la consommation, mais pour la bonne cause à mon avis.

Du 22 au 24 Octobre, j'ai eu la chance de représenter Sésamath lors du premier atelier Reli@ à Dakar.
Ce projet coordonné par Geneviève Pouchin (maison des enseignants) avait déjà fait l'objet d'une dépêche AEF.
Les enjeux sont essentiels : permettre la création collaborative de ressources éducatives libres pour l'Afrique. L'association Sésamath était en particulier sollicitée, suite au prix obtenu à l'UNESCO, pour partager son expertise du travail collaboratif pour la création de telles ressources (en particulier les manuels Sésamath...).
Sésamath a déjà plusieurs fois expérimenté le très gros impact d'un tel mode de conception sur la formation continue des enseignants qui y participent, directement ou indirectement. En ce sens, l'expertise accumulée peut servir à la fois pour former des enseignants africains de plus en plus nombreux (dans le cadre du plan EPT, « Education pour tous ») mais aussi pour créer des ressources pédagogiques complètement adaptées aux spécificités de chaque système éducatif.
Le projet Reli@ se place entièrement au niveau de l'école, domaine dans lequel Sésamath commence juste à développer ses premières ressources (en particulier dans le cadre du Mathenpoche CM2/6e). Finalement, et c'est un élément qui a son importance, la production locale de ressources par les enseignants africains pourrait tout à fait intéresser également des enseignants européens, équilibrant ainsi en partie les flux de ressources pédagogiques (orienté massivement du Nord vers le Sud).
Merci à tous les collègues africains pour la qualité de leur accueil et de leur reflexion. Sésamath souhaite bon vent au projet Reli@ et y participe dans la mesure de ses moyens.

sebastien.hache@sesamath.net